Printemps, été, automne, hiver un film de Kim Ki Duk

Dans le cadre du challenge sur le blog la culture se partage, je ne peux résister à l’envie de vous présenter ce film du réalisateur sud-coréen Kim ki Duk.

Synopsis :

Dans un temple dans les montagnes, un vieux moine partage sa solitude avec un enfant. À chaque saison correspond pour le jeune garçon un nouvel apprentissage de la vie. Au printemps arrive la perte de l’innocence. Il connaît en été la passion qui consume l’esprit et les sens. En automne il découvre la jalousie et les pulsions destructrices qu’elle déclenche. L’hiver est la saison de l’expérience et la rédemption. Au printemps, le disciple est devenu maître à son tour. (allociné)

 

Le lieu : Ce film a été tourné en Corée dans la réserve naturelle de Jusan dans la province de Gyeongsanbuk, dans le centre du pays.

Le temple a été fabriqué pour le film et est maintenant occupé par de vrais moines bouddhistes.

Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de ce long métrage plein de poésie. L’image est magnifique, l’endroit est exceptionnel et le sujet même s’il est universel est traité de belle manière. Le bouddhisme est à la fois mystérieux et cruel.

Kim Ki DuK dira : Mon intention est de montrer les joies, les colères, les tristesses et les plaisirs de nos vies à travers les saisons et au travers de la vie d’un moine qui vit dans un temple posé sur l’étang de Jusan situé en pleine nature. Cinq histoires du moine enfant, du moine garçon, du moine adulte, du moine vieillissant et du moine vieux coexistent avec des images de chaque saison. Les changements de qualité chez les êtres humains, les sens de la maturité dans nos vies qui se forment, comment elles se développent, la cruauté de l’innocence, l’obsession des désirs, la douleur des desseins meurtriers et l’émancipation dans les combats. »

Ce film a reçu les récompenses suivantes :

  • Prix du jury Junior au Festival International de Film de Locarno en 2003
  • Prix Arte/CICAE (Confédération Internationale des Cinémas d’Art et Essai) au Festival International de Film de Locarno en 2003.
  • Prix Don Quichotte (remis par la Fédération Internationale des ciné-clubs) au Festival International de Film de Locarno en 2003.
  • Prix Netpac au Festival International de Film de Locarno en 2003.
  • Prix du public au Festival de San Sebastian 2003.                       (sources wikipédia)

Ce réalisateur à une filmographie importante, j’ai eu l’occasion de voir :

  • Bad guy 2001
  • The coast guard 2002
  • Locataires 2004
  • L’arc 2005
  • Time 2006

Tous les films sont en version originale sous-titrée.

Les critiques des professionnels du 7ème art ici.

Billet réalisé dans le cadre du challenge 

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11 réflexions au sujet de « Printemps, été, automne, hiver un film de Kim Ki Duk »

  1. Les images sont magnifiques, ce film est un haïku à lui seul… Je vais essayer de me le procurer mais ici c’est pas gagné ou alors le commander…ce qui me semble plus faisable (t’as vu je prends le réflexe :lol:) Très beau billet romantico-mélancolique à souhait ! 🙂

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    1. Je crois avoir lu qu’il n’est pas considéré comme un grand réalisateur dans son pays. Un autre coréen Lee Chang Dong est talentueux,un de ses films Oasis et la performance des acteurs en font un film exceptionnel.

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  2. Jean-Charles, merci pour ce bel article dans le challenge Dragon 2012. La Corée du Sud est la bienvenue car ces derniers jours, il n’y en avait que pour le Japon 😉
    Bonne continuation et à bientôt.

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    1. Je ne suis pas surpris que le japon prime je crois ce pays exceptionnel. J’ai essayé la littérature coréenne mais je n’accroche pas, par contre le cinéma coréen : chapeau. Je vais lire un ouvrage vietnamien pour changer.

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