Je n’ai pas consulté mon horoscope pour cette nouvelle année et ça ne m’intéresse pas. En fait pour la première fois je commence l’année dans un état de déprime indicible et sans raison particulière. J’avais une parfaite insouciance face à l’ennuie, que je connaissais pas parce que la moindre curiosité m’attirait mais pas aujourd’hui.
Je n’ai pas bu outre mesure pour me trouver dans cet état de déliquescence qu’on peut rencontrer sous d’australs cieux lorsque le soleil est comme une brûlure mais que l’humidité tord vos articulations est fatiguant même si c’est un choix.
Je ne suis pas triste, j’ai juste le sentiment de n’avoir plus rien à faire dans cette vie et sans entrer dans des considérations pécuniaires, ramer pour survivre m’use.
Certes si manquer d’argent au quotidien pour satisfaire ses envies, que la retraite ne sert qu’à payer les factures sans faire un seul écart, je ne pourrai que m’en prendre à moi, je devine vos pensées délictueuses mais je n’en fais pas cas.
Hors de question de remettre ma vie en question et il est sûrement trop tard pour ça. Si j’en avais la possibilité, balancer mon corps aux requins serait un juste prix et l’idée d’être déchiqueter m’agrée plus que d’être bouffer par les vers ou d’être consumé par le feu.
« Ceci est mon corps, ceci est mon sang, prenez et buvez. » Évangile selon Saint-Marc 14, 12-16 22-26.
Non je ne me prends pour Dieu ou celui que vous croyez comme tel, j’ai juste quelques réminiscences de mon éducation Judéo-chrétienne et à savoir les sacrifices ne sont pas l’apanage de cette religion.
Je n’ai pas l’intention de me suicider ou d’attenter à ma vie pour cela il faut un courage que je n’ai pas, ou peut-être que la peur d’échouer m’habite.
À quoi sert de perdurer ?
Mourir à 60 ans me semblait plutôt bien alors qu’aujourd’hui on s’accroche à la vie dans des conditions qui ne sont pas toujours souhaitables. Qui n’a pas un aïeul en maison de retraite atteint d’une maladie invalidante ?
Je n’en suis pas encore là, ou peut-être pas loin, l’idée qu’on me nourrisse, qu’on me lave, qu’on me branche la télé pour occuper mes derniers instants, m’est insupportable.
J’aimerai mourir, crever, dignement sans qu’on ait à changer ma couche souillée que mon corps soit incapable de stopper.
Je voudrai juste mourir avant qu’il ne soit trop tard, avant que mes descendants ne comprennent que c’est un service à leur rendre, avant qu’eux-mêmes ne puissent penser que je ferai meix de quitter ce monde.
C’est juste un acte de respect envers eux.
Très belle année à toi, au soleil !
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Merci et très belle année dan le grand froid… ça conserve il semble. 😀
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Vite, vite, je vais faire un tour dans mon frigo !
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Bonne année Jean-Charles 🙂
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Bonne année aussi… avec tout plein de belles choses.
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Bonne année ! (C’était quoi exactement le thème de l’atelier d’écriture ?)
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Bonne année Dominique 😀
Ce n’était pas un atelier mais un mardi noir…
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Bonne année à toi et quelques rayons de soleil pour éclairer ce mardi noir… car oui, ça arrive… !
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merci Biancat et bonne année également..
Cette noiceur s’est déjà envolée.
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Super gai ton billet ! 😉
Mais je comprends que ce soit passé, ça passe toujours, la Vie est la plus forte jusqu’au bout 🙂
Gros bisous et douces pensées pour 2019
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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🙂
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