The Housemaid de Im Sang-soo

The-Housemaid-The housemaid est un thriller coréen sorti sur les écrans en 2010. C’est le remake d’un film coréen de 1960 intitulé The servant.

Le début du film donne le ton, dans une rue animée d’une ville, Séoul sans doute, tandis que certains travaillent, d’autres se promènent quand une jeune fille se jette du haut d’un immeuble.

Le lendemain Byung-sik, la gouvernante d’un richissime banquier se présente chez une jeune fille, Eun-yi, qui a répondu à une offre d’emploi. Celle-ci est engagée comme aide-gouvernante et doit s’occuper de la petite fille, environ 5 ans, du jeune couple. L’enfant est intelligente et tout se passe bien. La mère, Héra, enceinte jusqu’aux yeux, est très agréable mais le mari, Hoon président d’une grande banque, visiblement très porté sur les choses du sexe et qui n’a pas l’habitude qu’on lui refuse quoi que ce soit prend la jeune Eun-yi comme maîtresse.

Byung-sik la gouvernante, comprend très rapidement que la jeune fille est enceinte et en averti la mère d’Héra qui poussera Eun-yi dans l’escalier avec l’espoir que la grossesse soit interrompue.

La petite fille de 5 ans a bien compris que la thèse de l’accident prônée par sa grand-mère n’est pas une maladresse mais un acte volontaire, d’ailleurs dès l’arrivée d’Eun-yi elle lui dit que la jeune fille qui s’occupait d’elle avant, est partie précipitamment.

Hélas pour cette famille de milliardaire, la tentative maladroite échoue et Eun-yi malgré toutes les pressions exercées sur elle, veut garder l’enfant. Le bras de fer commence.

Byung-sik et Eun-yi
Byung-sik et Eun-yi

Ce film m’a plu même s’il est complètement immoral. Le côté cynique de la grand-mère qui repousse toutes les limites pour préserver la position de sa fille est intéressant. La petite fille qui n’est pas dupe des choses a attiré mon attention. Et la jeune Eun-yi qui, à mon avis, succombe à son patron parce qu’elle n’a pas d’autre choix mais  sans en faire cas ne me paraît pas calculatrice.

Certains supports qualifient ce film d’érotique, si ce film est érotique alors tous les films qui sortent aujourd’hui sur les écrans peuvent entrer dans la catégorie des films érotiques.

Le film est bien tourné, les décors sont luxueux à souhaits et les actrices sont sublimes. Le seul acteur masculin, il s’agit d’Hoon le banquier, n’a pas le meilleur rôle. Eun-yi est superbe et joue juste. Byung-sik la gouvernante a un rôle magnifique et la mère d’Héra, belle mère de Hoon, dans son rôle de redresseur de torts. Et quant à la fille du couple, l’on pourrait s’attendre à une gosse de riche perfide et désagréable et bien au contraire. Les petits rôles secondaires ont échus au couple.

Eun-yi et Nami
Eun-yi et Nami

 L’avis de Télérama commence ainsi : «Thriller somptueux chez les millionnaires : aussi charnel que terrifiant »

The Housemaid est un film de Im Sang-soo sorti en mai 2010 en Corée.

La distribution est : Eun-yi (Jeon Dayeon), Hoon (Lee Jung-jae), Byung-shik (Youn Yhu-jung) Héra (Se Woo) et la mère d’Héra (Park Ji-young)

Le réalisateur Im Sang-soo explique qu’il « présente souvent des hommes très violents avec les femmes. Il explique que les hommes japonais comme coréens souffrent d’un complexe d’infériorité. Cela remonte aux échecs face à l’Occident durant le XXème siècle, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et de la décolonisation. Nourris de ces humiliations, ils sont obligés de tenir le rôle de patriarche, alors que les femmes n’ont pas le même rapport avec les notions de « victoire » ou de « défaite »: « Il est grand temps pour les Japonais, les Coréens, les Chinois ou les Arabes de se débarrasser de ces complexes », conclut-il. »  Allocine

 

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