Yu Dagang apprend son licenciement, par haut-parleur, au beau milieu de la cantine alors qu’il vient de dépenser ses derniers 40 yuans en tickets. Stupéfait par l’annonce, il en laisse tomber son plat et se rend, sans déjeuner donc, au bureau du personnel pour toucher une indemnité de 1 000 yuans comme les trente autres personnes licenciées avec lui. Mais il doit 500 yuans, depuis six mois, à deux de ses collègues qui l’attendent devant l’usine. Il rembourse séance tenante bien évidemment !
En rentrant chez lui il n’a plus ni argent, ni travail.
À quarante ans, il est célibataire, sûrement un peu simple et s’endort avec la seule idée qu’il n’aura plus à aller au travail le lundi suivant. Lire la suite