Et rester vivant de jean-Philippe Blondel

Dès les premières lignes l’auteur présente les choses :

« Bien sûr, ça m’a déjà traversé l’esprit, d’écrire sur cette période-là. J’ai tourné autour, j’ai effleuré. Mais je me disais que si je me mettais vraiment à raconter ce qui s’était passé, personne ne croirait. Parce qu’il y a des limites à la fiction, mine de rien. Bref je ne l’ai jamais fait. »

Puis un peu plus loin il écrit :

« Personne ne perd son frère et sa mère, puis quatre ans plus tard, son père —à l’âge de vingt deux ans. Ça n’arrive jamais, ce genre de choses. Même dans les romans. Il y a une limite à l’indécence, quand même. »

Pris au dépourvu chez le notaire, à la liquidation de l’héritage, il décide de vendre l’appartement de ses parents. Lire la suite