Mr Mojo Risin’

Ce sont là des paroles extraites du sixième et dernier disque des Doors : L.A. WOMAN sorti en avril 1971 peu avant le décès de Jim Morrison, leader du groupe, mort en juillet 1971 à Paris et enterré au cimetière du Père-Lachaise.

En ce qui me concerne j’ai connu ce LP l’année d’après, grâce à ma sœur et surtout à son copain de l’époque. C’est un album que j’ai écouté en boucle et que j’écoute encore. Il est chargé de souvenirs notamment de ma sœur, décédée onze plus tard, de mon premier amour et de notre vie en toute liberté quand nos parents s’en allaient chaque week-end.

jim-morrison-17

L.A.WOMAN est le cinquième titre de l’album éponyme, un morceau qui dure un peu plus de 8 minutes et dans laquelle au bout de 5 minutes Jim Morrison entonne de plus en plus fort, pour finir en criant :

« Mr. Mojo Risin’, Mr. Mojo Risin’
Mr. Mojo Risin’, Mr. Mojo Risin’
Got to keep on risin’
Mr. Mojo Risin’, Mr. Mojo Risin’
Mojo Risin’, gotta Mojo Risin’
Mr. Mojo Risin’, gotta keep on risin’
Risin’, risin’
Gone risin’, risin’
I’m gone risin’, risin’
I gotta risin’, risin’
Well, risin’, risin’
I gotta, wooo, yeah, risin’ … »

Mr Mojo risin’ est… l’anagramme de Jim Morrison et signifie : Ma queue se lève.

Stupéfaction ! On a beau avoir quelques connaissances en anglo-américain on en tombe sur le cul. Mais que Jim Morrison ait utilisé cette anagramme en toute connaissance de cause que chacun a chanté encore et encore et même hurlé sans en connaître la signification exacte me fait marrer. Imaginer qu’un bon nombre de jeunes, garçons et filles, en boîtes de nuit, se soient trémoussés en fredonnant Mr Mojo risin’ me fait vraiment rigoler.

Voilà ce qu’il en est de mes découvertes 47 ans après ; Trop drôle !

L.A.WOMAN

Typhon, Ouragan, Tempête, Quand la planète devient folle !

Aux Philippines


https://weather.com/storms/hurricane/video/super-typhoon-mangkhut-heads-towards-the-philippines-with-165-mph-winds

Cyclone (typhoon) de catégorie 5 au large des Philippines avec des vents de 265 km/h et des rafales jusqu’à 320 km/h qui devrait toucher le Nord et principalement l’île de Luzon, la plus peuplée des 7 107 îles avec ses 53 millions d’habitants recensés en 2015.
Classé Super Cyclone, il va balayer Manille la capitale vraisemblablement samedi.
Le cyclone Hayan/Yolanda en 2013 avait des vents estimés à 280 km/h, des rafales à 315 km/h ravagea les Visayas ( îles du Centre) laissant derrière-lui 11 millions de Philippins sans abri et 6 300 morts.
Baptisé Mangkhut, ce Super Cyclone, devrait ensuite se diriger sur Le Vietnam, la Thaïlande, le Laos, Hong-Kong et le sud de la Chine déjà en état d’alerte.

Aux États-Unis


Un peu avant l’ouragan (hurricane) Florence qui va évoluer en catégorie 5, vent de plus de 250 km/h, l’ouragan chargé de 40 000 milliards de litres d’eau devrait s’abattre sur la Caroline du Nord et du Sud, aux alentours de midi ce jour, heure de Paris et provoquer de nombreuses inondations.
17 millions de personnes ont reçu l’ordre d’évacuer, hier les autoroutes étaient à sens unique pour remonter ver le Nord.

Aux Antilles

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/quand-la-tempete-isaac-va-t-elle-frapper-les-antilles-1101188.html

La tempête Isaac devrait toucher ce jeudi la Martinique et la Guadeloupe et évider l’île de Saint-Martin pas encore remise de la tempête de l’an dernier. De moindre importance, vent pouvant atteindre les 120 km/h voire les 150 km/h localement, mais accompagné de pluies diluviennes, des dégâts sont à attendre aussi.
Cette tempête devrait ensuite éviter les Caraïbes et finir sa course en Jamaïque.

Une tempête nommée Hélène se dirige vers l’Europe pour l’instant chargée de vent en pointe à 193 km/h elle devrait perdre de son intensité en arrivant sur le nord du continent.

Quel désastre !
La terre est-elle en pleine mutation ?
Sommes-nous responsables de ces phénomènes ?

 

Et la vie continue

Et la vie continue !

Voilà ma fille est mariée depuis une quinzaine de jours, mon ex-femme, mon fils et sa famille sont retournés en métropole depuis deux jours, la vie doit continuer coûte que coûte.
Le soleil a fait sa réapparition accompagné de vent mais c’est bien plus agréable que cette pluie qui ne cesse de nous arroser depuis le 2 janvier. La pluie signifie moustiques et le lot d’ennuis qui les accompagne : épidémie de dengue, grippe, bronchite qui laissent les gens sur le flanc, moi y compris.
J’ai perdu la niaque. Je n’écris plus et je n’en éprouve pas le besoin. Il faut dire que ce qui me motivait le plus était les ateliers d’écriture qui titillaient mon imagination et me forçaient à me mettre dans des conditions qui n’étaient pas les miennes, c’était ludique et amusant.
Je ne fais que très peu de photos, en tout cas plus du tout le genre de photos que je pratiquais en métropole, disons que par facilité je me suis orienté vers des photos de paysages ce qui m’a permis de me rendre compte des difficultés pour ce type de clichés., difficile de reproduire ce que l’œil perçoit.
Je ne m’ennuie pas, je vis différemment mais je sors beaucoup moins, me rendre dans n’importe quelle manifestation à Paris était choses aisée, ici c’est beaucoup plus difficile car je ne possède pas de véhicule. Lorsque je me promène, visite, l’île c’est toujours accompagné et ça m’est difficile de prendre le temps de m’appliquer pour faire des photos sachant que l’on m’attend, ça me stresse.
J’ai sous la main, un très long texte que j’ai manié et remanié et qui a force perd de sa saveur et dans lequel je ne sais pas me replonger.

Mais faut-il pour cela se dire :

Enivrez-vous

    Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : « Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

Charles Baudelaire – Le Spleen de Paris, XXXIII

Randonnée au Piton de la Fournaise

Petite randonnée surprise au Piton de la Fournaise, le volcan toujours en activité de l’île la Réunion.
Départ aux aurores pour  bien profiter du lever du soleil, qui au détour d’un tournant, nous a complétement ébloui, heureusement nous étions sur la piste et roulions lentement, impossible de faire autrement.
Si ce n’est qu’on m’a fait faire un petit périple de 10 kilomètres autour de la caldera, qui m’a complétement scié les jambes  je ne suis plus habitué à marcher mais l’effort valait bien de mouiller la chemise.
C’est lunaire et j’ai été bien incapable de reproduire en photos ce que mes yeux ont vu. C’est irréel, magique et l’impression d’être ailleurs est phénoménale.
C’est une symphonie de couleurs, de plus le temps était particulièrement beau, j’étais ailleurs. Je crois que je serai assez curieux d’être là à la prochaine éruption mais nous verrons.
Journée magnifique, découverte sensationnelle.

Asian dream (+18)

J’étais assis dans mon fauteuil sur ma terrasse à l’ombre de mon cocotier dont les palmes remuaient sous la brise légère, lisant tranquillement un livre de mon auteur fétiche, j’étais en slip comme d’habitude, à l’abri de tout regard, me délectant de ma lecture. Je suis un matinal alors qu’elle aime se prélasser au lit.
Je ne prêtais attention à rien, absorbé par mon livre, quand soudain je t’ai sentie venir, l’odeur de son corps que je reconnaissais entre mille a flatté mes muqueuses olfactives, j’ai bien évidemment levé la tête pour la regarder alors qu’elle m’apparut dans un mini bikini qui ne cachait presque rien de son fabuleux corps.

Mes yeux ont fait mille tours dans leur orbite, je ne savais plus où poser mon regard, j’étais comme fou. Le rouge de ce mini maillot de bain faisait ressortir la magnifique carnation de sa peau cuivrée d’asiatique. Le tout petit soutien-gorge tentait de dissimuler la pointe de ses magnifiques seins mais n’en n’accentuaient que les contours, sa généreuse poitrine débordait de chaque côté. Elle s’est arrêtée devant moi sans rien dire laissant mon regard faire le tour de son corps, palper ses hanches ensuite elle s’est tournée légèrement de façon à me laisser entrevoir le galbe de ses fesses qu’un simple fil ne pouvait dissimuler puis tu s’est assise sur la banquette qui me faisait face, descendant son fessier en écartant les jambes, le bas de son maillot de bain ne cachait rien de son sexe, les longues lèvres étaient dessinées et son clitoris semblait vouloir s’échapper du morceau de tissu.
Ses grands yeux noirs plongés dans mes yeux d’hypermétrope, sans un mot elle a dénoué le nœud de ton bikini, d’abord le gauche puis ensuite le droit, et le léger voile n’a découvert que le haut de son pubis renflé mais d’un mouvement de main rapide elle a presque arraché le dernier rempart m’exposant ainsi toute sa nudité.
Mon regard d’obsédé a contemplé son sexe, le détaillant de haut en bas et de bas en haut, lorgnant son petit bouton agressif qui n’attendait que des caresses. Ma langue dans ma bouche faisait cent tours tandis que mon pénis affichait clairement sa tension.

Elle as écarté de ses doigts aux ongles vermillons la corolle de son entrejambe puis d’un signe de tête impératif elle m’a fait comprendre de m’asseoir entre ses cuisses. Je me suis agenouillé dans le compas de ses jambes la regardant ouvrir et fermer ses lèvres, montrant puis cachant son intimité dont la moiteur se manifestait puis poussant ses fesses en avant elle m’a ainsi montré qu’elle voulait des caresses.
Le plus calmement possible, j’ai pris son pied gauche que j’ai relevé sur la banquette puis fait de même avec le droit, je voulais tout voir d’elle, tout connaître, ne rien ignorer. J’ai posé un doigt sur la gauche de son pubis dessinant les contours, passant au dessus du clitoris pour redescendre sur la droite, elle a soupiré comme une folle et dis je ne sais quoi en américain mais j’ai compris qu’elle en voulait plus. Son clitoris avait surgi soudainement de son enveloppe, j’ai passé la langue dessus , elle a feulé comme une bête sauvage, j’ai léché ses grandes lèvres puis enserré son appendice entre mes lèvres, le couvrant de baisers successifs puis par surprise j’ai inseré ma langue dans sa fournaise…
Je me suis réveillé dans la nuit parce que mon slip était trempé mais je ne comprenais pas pourquoi, j’avais sans doute fait un rêve érotique mais le visage de Chenguang m’est apparu et je n’en fus donc pas surpris.

cyclone Berguitta

image du netIci c’est l’été mais l’été rime avec saison cyclonique. Si j’ai eu la chance de débarquer ici à la même époque de l’année et de brûler sous un soleil intense il n’en va pas de même chaque année. Doit-on dire que tout plaisir a un coût ?
J’ai essuyé quelques tempêtes l’an passé, vu des ruisseaux déborder sur la chaussée mais rien qui ne puisse m’alarmer. Sans pour cela n’être pas inquiet

Cette année, si j’ai pris quelques bains de mer le jour de Noël et plongé dans la piscine à minuit au réveillon du jour de l’an les jours qui ont suivis n’ont pas été tout roses.
En effet 2 tempêtes tropicales sont passées à proximité de l’île et ont provoqué pluies, vents et débordements, en fait depuis 15 jours nous subissons les affres de la nature. Ces tempêtes sont passées à proximité, l’une tournant en cyclone Ava qui a ravagé Madagascar et tué 51 personnes.
Pour l’heure le cyclone nommé Berguitta devrait toucher l’île entre mercredi et jeudi matin, non seulement toucher l’île mais l’œil devrait s’aventurer sur l’île, ce qui signifie vents tournants et pluies diluviennes et quelques morts a envisager.

Depuis plusieurs jours ces pluies diluviennes coulent en torrent vers le littoral, débordent sur les routes, détruisent tout sur leur passage et mettent en danger la population, glissements de terrains, effondrements de maisons, érosions des montagnes, l’île est volcanique et fragile.
La météo prévoie des vents de 200 km/h et des pluies torrentielles. Lorsque ces phénomènes surgissent l’île est aux aboies. L’eau sera coupée, déjà qu’elle est presque impropre à la consommation mais vivre sans eau est difficile lorsqu’on y est pas habitué. Les magasins sont dévalisés, je n’avais jamais vécu cela, le peur est palpable même si le Réunionnais semble optimiste.

Les arbres plient sous le vent ou tombent sur les câbles haute tension et l’électricité sera vraisemblablement coupée, toute communication vers l’extérieur sera vraisemblablement interrompue.

Dire que j’ai peur, sûrement mais qui n’aurait pas peur ?

Je vis au troisième et dernier étage d’un immeuble construit il y a 30 ans, ce qui signifie que le toit est en taule et que le vent est capable d’emporter la taule et …

Je ne suis pas en train d’essayer de recueillir vos apitoiements ni de vous faire pleurer, je n’ai pas besoin de compassion puisque mon emménagement ici est un choix délibéré, une espérance, une renaissance. Je décris simplement la situation.
Derrière celui-ci une quatrième dépression est en train de se former à l’ouest de Madagascar qui ne devrait pas pas impacter mais sait-on jamais.
Les paradis de vos vacances sont-ils des paradis pour ceux qui y vivent ?