Tsukushi de Aki Shimazaki

TsukushiPour les 13 ans de sa fille Mitsuba, Yuko organise une fête d’anniversaire à laquelle seront présents les membres de la famille. Lors des préparatifs elle met au point chaque détail, vérifie qu’elle possède le nombre de bougies nécessaires pour déposer sur le gâteau qu’elle a elle-même, fait. Seul, lui manque des allumettes qu’elle sait trouver dans la table de nuit de son mari.

En effet Takashi Sumida, rapporte une pochette d’allumettes de chaque bar qu’il fréquente. Lorsqu’elle monte dans sa chambre pour y prendre une de ses boites sur laquelle figure deux tsukushi qui « se dressent, presque de la même taille, sur un fond de teinte pastel. Ils sont couleur de peau, avec des nuances différentes : l’un plus foncé, l’autre plus pâle »

Takashi est président de la Sumida, une des plus grosses banques du Japon. À presque 35 ans ses parents ont voulu le marier, avant de lui laisser les rênes de la banque, mais qui est-il vraiment ?

Est-ce que la découverte de cette boite d’allumettes avec ses tsukushi peints que Yuko trouve « érotiques et sensuels » va changer le cours des choses ?

Difficile de répondre à cette question sans vous révéler l’intrigue qui s’insinue petit à petit. Comment Yuko a-t-elle rencontré celui qui allait devenir son mari ?

Stagiaire à la Goshima, elle est réceptionniste lorsque pour la première fois elle accueille Takashi Sumida. Elle est en train de développer son histoire d’amour avec T. Aoki, un commercial de la société lorsque la demande de mariage des Sumida lui est faîte. Sumida est l’actionnaire principal de la Goshima mais aussi de l’entreprise que dirige son père, ne pas y répondre est mettre en péril la carrière de T. Aoki et celle de son père.

À l’occasion des 13  ans de sa fille Mitsuba, Yuko voit revivre son passé et sa nouvelle amitié avec Yushiko, la mère des jumelles amies de sa fille, va aussi la mener vers d’étranges découvertes.

Mon avis :

Un livre étrange, je ne saurai dire si j’ai réellement aimé ou pas. L’histoire m’a beaucoup plu, elle se passe au Japon et l’auteure y mêle, sans excès, quelques mots et quelques coutumes de son pays. La référence à Yukio Mishima, l’écrivain, tout au long de l’ouvrage si elle est primordiale, aurait dû me sauter aux yeux, mais je n’ai pas fait le rapprochement, sauf…

J’ai, quelque fois, été gêné par l’écriture, et j’ai cherché sur internet pour savoir si d’autres, comme moi, avaient eu le même ressenti, mais il semble que non.

Pourtant, ce n’est pas le sujet qu’elle aborde qui peut me déranger.

En tout cas, écrivaine prolixe, je croiserai sa route encore.

 Aki Shimazaki

L’auteur :

Née au Japon en 1954, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991 ou elle enseigen le japonais. Elle apprend le français par elle-même. Elle écrit directement ses ouvrages dans cette langue. Elle est l’auteure d’une pentalogie intitulée : Le poids des secrets, et comprenant les cinq ouvrages suivants :

  1. * Tsubaki en 1999.
  2. * Hamaguri en 2000.
  3. * Hotaru en 2001.
  4. * Wasurenagusa en 2002.
  5. * Hotaru en 2005.

Puis elle publie successivement :ChallengeDragonEau

  1. * Mitsuba en 2006.
  2. * Zakuro en 2008.
  3. * Tonbo en 2010.
  4. * Tsubame en 2011.
  5. * Tsukushi en 2012.

Quatrième de couve :

Lors de la fête qui souligne le treizième anniversaire de sa fille Mitsuba, Yûko découvre une boîte d’allumettes décorée d’une image de tsukushi. Cette figure symbolique, qu’elle trouve “artistique et érotique”, sera le déclencheur d’une série de révélations qui pourraient compromettre l’existence de Yûko et la sérénité de son sentiment familial. Est-il possible que, derrière le rideau de son mariage, “l’apparence d’être un couple importe plus que l’amour” ? Trahisons, doubles vies enfouies dans un silence impénétrable risquent bientôt de bouleverser sa vision du bonheur et le cours de sa vie.

Dans cette histoire Yuko consacre une partie de son temps à l’ikebana qui est l’art de faire vivre les fleurs dont voici un ou deux exemples : Ikebana6-1-10 004

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