Aujourd’hui machines 57/365

Ça me rappelle des souvenirs, machines. Bon ou pas je ne sais plus, j’ai du mal à faire la part des choses.

Il y a deux mois j’ai mis la machine à café, la machine à laver le linge, la machine à laver la vaisselle et puis tout mon appartement entier sur le trottoir pour que celui qui en a envie se serve.

Je les ai regardé prendre, qui un carton de livres, qui une machine, qui une cocotte, qui un pantalon ou autre chose. Un quidam a rejeté ce qu’il ne voulait pas le brisant alors que …

Aujourd’hui je n’ai plus rien à moi, mis à part quelques bouquins et des sucreries que m’ont envoyé plusieurs ami(e)s  blogonautes.

Ça réchauffe d’exister dans le cœur des autres

lessiveuse_big

Il s’agit d’exercices de style proposés par Raymond Queneau, à savoir écrire un texte chaque jour commençant par « Aujourd’hui » avec un thème que l’on trouve ici.

Les consignes sont assez simples; il faut écrire sur le vif, pas plus de cent mots, le texte doit être vrai et suivre la thématique.

20 réflexions au sujet de « Aujourd’hui machines 57/365 »

  1. Ouiiin, moi aussi tu me déclenches l’appareil lacrymal !!! Bouh…ça doit être terrible… mais comme tu le dis, exister dans le coeur est un luxe encore plus appréciable que celui procuré par le « matériel »…

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  2. Tu vois, il y a toujours une aube, un sourire, une tendresse, une lumière. Maintenant, tu regardes devant, tu profites, entouré de tes cadeaux et tu gardes la foi. Ce qui est a toujours un sens.
    ps : je t’écris de mon lit dans la pièce principale de mon petit T2, je vois mon beau bureau, acheté des clopinettes sur le bon coin, poncé, repeint, huilé dont je suis fière, je vois mon coin salon où Lucky le chat dort sur le plaid installé sur la table de salon la nuit quand je défais mon lit, je vois ma cuisine, à droite, en bas de mon lit, le panier de mon chien sauf qu’il y a ma petite chatte dedans, car le chien est sur la couette à gauche avec moi. J’entends de la chambre donnée au fiston sa voix heureuse, il refait le monde par skype. Hier, on a fait une magnifique balade à la mer, demain on va aller dans la forêt. Dehors, y’a pleins d’immeubles de cité, avec quelques cons mais beaucoup de gens sympas et typiques. J’ai pas de mec, pas de famille proche ici. J’ai mon sourire et mon présent. J’aime la vie, celle que beaucoup ne voudrait pas. Ben moi, je la prends et je l’aime passionnément.
    Aime ta vie Choupi, elle est belle, là, dans ton coeur 🙂

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  3. Aujourd’hui, il pleut, c’est tout noir, les bouchons dans la ville à cause des vacanciers, bref un vendredi « noir » ! Rien de grave puisque je suis au chaud, au large…

    Je plaisante car j’ai le cœur bien lourd après la lecture de ton billet-challenge n°…

    Quand j’étais petite, à la X Rousse, je couchais dans la chambre de mes parents, on n’avait pas de salle de bains, mais les WC dans l’appartement, pas de machine à laver le linge ou la vaisselle, mais la même que sur ta photo, la lessive prenait deux jours (tremper, bouillir, rincer), pas de frigo mais la radio. On écoutait le feuilleton de la Famille Duraton 😉 On transportait des pains de glace. Le poêle à boulets était dans le petit hall d’entrée et je faisais du patin à roulettes en tournant dans les 3 pièces qui communiquaient.
    Le Bon Coin n’existait pas, la télé était un luxe…
    Et puis, un jour, on a évolué, on a eu une maison, une voiture, une télé…
    Aujourd’hui, même si on n’a pas le droit d’avoir faim ni d’avoir froid, certains ont faim et ont froid, certains même sont seuls, sans amis. Ils n’existent pas dans le cœur des autres…

    Jean-Charles, je sais bien que c’est nul ce que je viens d’écrire, mais c’est pour que tu gardes le sourire encore aujourd’hui, après le 25, après ton 26 😉
    Il te faut tenir encore quelques mois avant de voir une éclaircie, et dans ton cas, l’attente n’est pas magnifique mais il faut toujours croire à sa bonne étoile et ne jamais oublier que quand on a touché le fond on est forcé de remonter.
    Courage, Choupinet, on est là, virtuellement mais pas que, tu es bien là dans nos pensées et dans nos cœurs.
    Gros bisous

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    1. Merci Soène ;D
      J’ai connu aussi ce type de lessiveuse qui chauffait sur la cuisinière et le linge qu’il fallait brasser chez ma grand-mère. Chez moi nous avions une machine à laver avec le l’hélice qui tournait sur le côté et le capot qu’on pouvait soulever pendant le cycle, mon majeur droit en garde une longue cicatrice d’environ 4 centimètres mais je n’en ai aucun souvenir c’est ma mère qui me l’a raconté bien des fois.
      Nous avons eu une télévision en 1958 au joli nom de La voix de son maître, un petit chien assis sur son derrière, le petit chien, une femelle s’appelait Bidou parce que ramenée de la Spa avec un scoubidou autour du collier, scoubidou, bidou, il y a un pas que nous avons vite franchi. Elle était la compagne de mes sorties nocturnes jusqu’en 1970. quant à la télévision elle a fonctionné jusqu’en 1975 en lui tapant dessus régulièrement.
      Nous avons en commun une vie au siècle dernier 😛
      Derrière la joie procurée par l’immense surprise que vous m’avez faite se cache une peine bien présente que je n’oublierai sans doute jamais mais qui s’estompera et je sais également qu’en fin de chute, il y a le rebond et que bientôt ma vie sera encore plus belle qu’avant.
      Soène je te fais une énorme bise pour tes jolies pensées à mon égard.

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  4. C’est affreux d’assister au démantèlement de sa vie comme ça. 😦 Mais bon, pense que tu as au moins une jolie fille pour te gratter les pieds. 😉 Au moins ça personne ne te le piquera. 😉
    Tiens le coup, on est avec toi. 😀
    Bises 😀

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    1. Ce n’est pas facile Cériat mais il ya des choses pires que ça. Quand à la jolie fille pour me gratter les pieds aussi utiles soit-elle je la trouve bien plate. 😀
      Merci Cériat… mail suivra.
      Bises

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  5. Je me souviens lorsque j’étais à Toulouse, la veille du passage des  » encombrants » , des gens rodaient pour récupérer un max de choses. je comprends que tes appareils aient été pris d’assaut. Avec tout le choc, impossible de déprimer non?? 😀 😀 😀

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    1. Je ne déprime pas et cette superbe surprise met du baume au cœur, mais derrière le chute est un peu récente et les soucis s’enchaînent malgré toutes les précautions prises EDF, SFR et les impôts me harcèlent et les lettres de menace des cabinets de contentieux s’entassent, à tort bien sûr mais il faut continuer de se battre tout le temps!
      Et j’ai apprécié votre gentillesse 😀 Merciiii

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  6. Déménager
    Quitter un appartement. Vider les lieux. Décamper.
    Faire place nette.
    Débarrasser le plancher.
    Inventorier ranger classer trier
    éliminer jeter fourguer
    Casser
    Brûler
    Descendre desceller déclouer
    Décoller dévisser décrocher
    Débrancher détacher couper tirer
    Démonter plier couper
    Rouler
    Empaqueter emballer sangler
    Nouer empiler rassembler
    Entasser ficeler envelopper
    Protéger recouvrir entourer
    Serrer
    Enlever porter soulever
    Balayer
    Fermer
    Partir.
    Georges Pérec

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    1. Ah ou le sieur Perec ! Quelle déception je pensais qu’il s’agissait de toi. 😉
      « Et partir ou mourir ou dormir longtemps
      Et puis me réveiller un jour
      Dans un autre temps
      Guérie de ton amour
      Et partir ou mourir ou dormir longtemps
      Et ne me réveiller jamais
      Arrêter le temps comme si j’avais rêvé »
      Dalida

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