Peynet de Robert Parron

Les amoureux de Peynet
Les amoureux de Peynet

Un monde Bleu plein d’amours qui s’envolent ;
Chapeau melon, fleurette au bout des doigts,
Fragilité du rêve où l’on voit
Naître un duo jouant à pigeon vole.

Le charme abstrait occulte les paroles,
Tout est mignon, et le vieux banc de bois
Est un petit décor presque sournois
Qui sans le dire invite aux cabrioles.

Rêvant qu’amour vienne les dénicher,
Plus d’un oiseau se cache dans les branches,
Les petits dieux ont du pain sur la planche.

Tout est fraîcheur, il n’est qu’un seul baiser,
Un bras discret s’enroule sur des hanches,
Est-ce un bonheur qu’on conjugue au passé ?

Robert Parron

Publié dans la revue de Poésie : Le coin de table ( avril 2007)

 

Les amoureux sur un banc
Les amoureux sur un banc

Robert Parron est né en 1925 à Lyon et et habite au pays des montagnes du matin : Lyon, Saint-Étienne, Roanne. Il rend ici hommage à Peynet  (1908-1999)  et ses célèbres amoureux. Brassens n’aurait pas composé « Bancs publics » sans les amoureux de Peynet, disait-il.

Poesie du jeudi a9-ana-rosa1

As faut d’elle c’est ici

 

22 réflexions au sujet de « Peynet de Robert Parron »

  1. Hello Jean-Charles,
    Tu seras mon petit bonheur du jour ! je te dépose dans mon bocal 😆
    Merci pour ce poème sur ces Amoureux célèbres chers à mon coeur. J’en suis fan depuis mon enfance. Je collectionnais les personnages en mousse qui se désagrégeaient avec le temps !
    Je ne connais pas Robert Parron, ce Lyonnais inspiré par Peynet ! et je ne savais pas que Brassens avait écrit sa chanson inspiré également par le créateur de ces personnages si célèbres.
    Hélas, ils ont un peu disparu au XXIe siècle et je le regrette.
    Tu me fais un énorme plaisir 😆
    Gros bisous

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    1. Hello la fenotte, je suis content d’être ton petit bonheur du jour mais me coller dans le bocal, enfin ! 😦 j’suis quand même pas un gognand
      J’aimais bien Peynet également et c’est vrai que ça ne peut que nous rappeler des souvenirs.
      Bon je vais essayer de ma lantibardaner avant la pluie…
      j’fais péter la miaille aujourd’hui. 😉

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      1. « lantibardaner » j’adore !
        un peu dur à retenir pourtant, à mon âge 😆
        ben, on m’a dit qu’il faisait soleil à Paris, ce matin ?…
        Bises
        c’est un compliment, le bocal, je n’y mets que mes petits bonheurs 😉
        re-bises !

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  2. Comme Soène, c’est un bonheur du jour que de revoir ces petits amoureux aux cheveux raides, empêtrés dans leur timide tendresse… Ils ont bercé ma jeunesse, qu’il est triste qu’ils soient oubliés aujourd’hui ! Je ne savais pas non plus pour Brassens et « les bancs publics », que de nouvelles ce matin ! Bises Choupi !!! 🙂

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  3. Joli, joli, ce poème pour des amoureux immortels. Moi aussi j’ai collectionné ces adorables poupées; il y a un musée Peynet à Antibes et si vous vous mariez à la mairie d’Antibes, ce sera devant deux fresques peintes par Peynet, pour la salle des mariages. C’est unique.

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    1. Peynet a marqué plusieurs générations et l’on retrouvait ses dessins dans les journaux, quant à me marier ma chère je n’en ai plus l’âge, ni l’envie mais nous pourrions toujours, bras dessus, bras dessous, joue contre joue contempler les fresques. Qu’en penses-tu ? 😀

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