If est un poème écrit en 1895 par Rudyard Kipling et publié en 1910. Rudyard Kipling naquit à Bombay en 1865 et mourut à Londres en 1936. Il fut connu pour ses ouvrages destinés à la jeunesse comme « le livre de la jungle »
IF
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:
If you can dream—and not make dreams your master;
If you can think—and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build ’em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings—nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds’ worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And—which is more—you’ll be a Man, my son!
En français la première traduction fut celle d’André Maurois en 1918 dans son livre « Les silences du colonel Bramble » traduction souvent attribuée à tort à Paul Eluard.
Tu seras un homme mon fils
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
C’est cette version que Bernard Lavilliers a choisi d’interpréter
C’est évidemment pour le jeudi en poésies de la copine Asphodèle
Un texte qui tombe à pic puisque pour une LC nous lisons « Le livre de la jungle ». Un très beau choix.
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Bien content de tomber à pic ! 😉
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L’homme qui tombe à pic ça me rappelle quelques souvenirs 😉
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Un grand classique du thème si riche de l’apprentissage. Ca fait toujours du bien de le relire.
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Du classique au goût de j’en veux encore !
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Un texte indémodable et d’une telle force… Merci beaucoup !
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Une traduction particulièrement soignée.
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Hello Jean-Charles,
Tu ne vas pas me croire si je te dis que j’aime bien Lavilliers.
Ce poème lui va bien, c’est une belle interprétation.
Merci pour ce rappel. Qu’il est beau ce poème, il prend aux tripes. On l’a appris aussi…
Je l’avais oublié.
Que c’est bon ces retrouvailles poétiques, vraiment.
Belle bannière aussi, je la préfère cent fois à l’ancienne 😉
Gros bisous et bonne fin de semaine
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Que tu aimes Bernard Lavilliers ne peut pas m’étonner Soène, c’est quand même un grand monsieur de la chanson française même si on ‘est pas en accord avec ses opinions politiques.
Ma bannière ? j’ai quand même remplacé une peinture de William Blake par une photo personnelle…hahhahah.
Big bisous ma chère dame de la tour.
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Déjà j’avais commencé à râler en voyant le texte en anglais 🙄
Je me suis dit : ayé, voilà que JC se prend pour Mindounet 😆
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Ah que Nenni Soène, je ne suis que Jean-Charles et non pas MTG. 😀 boutade… 😉
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Tu penses si je le connais, je l’ai chroniqué sur mon blog : j’ai un livret magnifique que j’avais acheté pour mon fils : il l’a lu mais ne s’attache pas au papier lui ! Je le connais presque par coeur !!! Et Lavilliers, une merveille de sensibilité ! Merci Choupi !!!!
T’as vu z’ont changé les émôticones, c’est affreux les nouveaux ! 😦
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Bien sûr tout le monde le connait ce poème et parfois sans savoir que cette chanson maintes fois chantée, la version de Lavilliers est particulièrement chouette, est avant tout un poème de Kipling.
Tu as remarqué que ces derniers temps je en cherche pas le poème rare mais je fais avec ce qu’il y a de plus connu et de plus fort.
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Oui sont pas terribles les zémoticones. 😆
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Mais sont moches moches moches !!!! Faut le crier haut et fort pour qu’ils nous remettent les anciens !!!
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Oui Aspho faisons un slogan pour récupérer nos émoticônes 😉
Les nouveaux émoticônes c’est comme les poils on en a plein…..heu mais ça se dit pas mdr!!!
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Oui mais ça se coupe, ça se rase, ça se brule !!! 😉
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quel message, mes amis
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Un message de guerrier presque !
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Kiplin le grand ! Quel beau poème écrit en alexandrin, en rimes croisées…
Je l’adore…
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Une fabuleuse ode !
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Très beau poème, et chanté par Lavilliers, de plus. ce n’est qu’à la fin, que j’ai entendu sa voix. Je le range dans mon blog.
je l’avais découvert chez Asphodèle, et il m’avait convaincue tout de suite(pas Lavilliers, le poème de Kipling)
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C’est un grand poème Jacou que tu ne connaissais pas ?
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Je connaissais ce poème mais pas l’adaptation de Lavilliers 🙂
Merci pour la découverte 🙂
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Une interprétation magistrale de Lavilliers, content de t’avoir fait découvrir cela. 😉
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Oh mais moi je croyais que Kipling c’était des sacs à main comme je croyais que Chateaubriand n’était qu’un steak et Rossini…aussi 😦
Bon je souris, je connaissais ce poème mais j’avoue que je ne connaissais pas son auteur!!!
J’aime beaucoup Lavilliers …aussi
Merci Jean Charles c’est un riche partage!!!
Bisous
Domi.
http://dimdamdom59.apln-blog.fr/2014/03/20/pauvre-tu-tlaisses-aller-poesie-du-jeudi-chez-asphodele/
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Ah oui tu ne connaissais pas l’auteur, maintenant tu le sauras c’est bien. je ferai une inétrro bientôt pour vérifier les connaissances. 😆
je vais aller voir ton blog. 😉
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Merci pour ce moment d’émotion qui me rappelle ma passion pour ce texte, que j’aurais voulu dire à mon fils, mais Lavilliers, qui est un de mes chanteurs préférés, l’interprète magistralement, et je lui enverrai…
Bonsoir
Dan
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Oui Dan c’est un très beau poème c’est pourquoi je l’ai choisi 😉
B. Lavilliers fait passer beaucoup d’émotions dans ce poème.
A bientôt.
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