Drame Sud-Coréen de Kim Ki-duk
Drame de 95 mn
Sortie sur les écrans en 2004.
Synopsis DVD :
Yéo-jin, une adolescente, vit seule avec son père et aide sa meilleure amie Jae-young, qui se prostitue, à gérer sa clientèle. L’objectif des 2 jeunes filles : réunir assez d’argent pour s’offrir un voyage en Europe. Mais Jae-young s’attache facilement aux hommes qu’elle rencontre, ce qui déplait vivement à Yéo-jin. Au final, rien ne se déroulera comme elle l’avait prévu.
Comme à son habitude Kim Ki-duk dénonce, il s’agit ici de la prostitution des mineures. Le film est dérangeant voire assez violent, comme bon nombre de films de Kim Ki-duk.
Le film se déroule en trois parties avec trois personnages principaux.
– Dans la première Jae-young va à l’hôtel avec ses clients tandis que Yéo-jin guette la police qui traque les prostituées mineures. Jeune fille angélique au sourire pervers Jae-young vend son corps à des hommes mûrs. Le thème de cette partie est la prostitution et la pédophilie.
– Dans la deuxième Yéo-jin recherche tous les clients de Jae-young leur offre son corps et leur rend l’argent amassé, le côté bon samaritain qui donne le titre au film. Dans cette partie le thème abordé est la rédemption tant celle de la jeune prostituée que celle des clients.
– Dans la troisième partie, le père poursuit sa fille lorsqu’il découvre son activité. La vengeance se met en route, le père est catholique et ne pardonne à personne.
Évidemment raconté de la sorte ce film peut sembler étrangement inintéressant mais faire autrement serait ôter une certaine saveur au long métrage. La fin est inattendue, violente, impensable.
Comme souvent chez Kim Ki-duk le film est lent.
Pour Fréderic Strauss dans Télérama : « Le film termine dans un no man’s land, décor parfait pour une histoire qui refuse les repères et joue sur l’indéfinissable. Son propos est en partie indécidable, même s’il est d’abord question de la difficulté de quitter l’enfance. C’est dit avec presque trop de retenue. Mais dans une atmosphère entêtante. »
Le fim est un film petit budget tourné en 10 jours, caméra sur l’épaule. Kim ki-duk en dehors de la réalisation est monteur, chef décorateur et producteur exécutif du film. Les actrices sont de jeunes actrices et Yéo-jin a réellement pleuré sur le tournage notamment la scène de l’hôpital parce que le rôle était très difficile, dixit le bonus du film.
À noter, la prostitution est un sujet taboue en Corée du sud, il n’y a pas d’éducation sexuelle dans ce pays. Kim Ki-duk avec le regard qu’il porte sur les femmes est détesté par toutes les féministes de son pays. D’ailleurs sa notoriété en Corée n’est due qu’à la reconnaissance internationale du réalisateur.
La prostitution et la pédophilie sont des thèmes qu’il aborde aussi dans Bad guy (2001) et dans L’arc (2005) deux de ses autres films.
Le film a reçu l’Ours d’Argent pour le meilleur réalisateur au Festival international du film de Berlin en 2004.
Ici mon avis sur l’excellent film de Kil Ki-duk : Printemps, été, automne, hiver …et printemps
Film entrant dans le challenge Printemps coréen
Et il dure presque trois heures, faut aimer ! 😆 Les sujets traités ne m’attirent vraiment pas mais tout est dans la façon de « montrer » au cinéma, donc pourquoi pas ? 😉 Je vois que tu es toujours à fond sur l’Asie !!! 🙂
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Non, non il y a un 1 trop c’est le Tramadol 😀 c’est juste 95 minutes.
Oui c’est pour le challenge coréen de Catherine, comme je n’arrive pas à lire en c moment je regarde des films. 😀
Comme je le disais dernièrement j’aime la littérature japonaise, le cinéma coréen et les femmes vietnamiennes. 😀
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J’aime bien ce réalisateur mais je n’ai pas vu ce film. En tout cas, lien noté pour le Printemps coréen, merci !
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J’ai encore d’autres films en réserve mais je passe plus de temps à faire mon article qu’à voir les films. :D:
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Kim Ki-duk le meilleur de ces films est « Printemps, été, automne, hiver et printemps » mais j’en ai vu bon nombre.
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J’ai manqué ce film, mais il faut dire qu’il y en a tant à voir… Amoureuse du cinéma coréen, je le note, pour une prochaine fois où je passerai à « La boîte noire ». C’est ici :
https://www.boitenoire.com/
Mais bien loin de chez toi…
p.s. Très belle cette couverture de film
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Ah oui tu es au Canada. Le cinéma Coréen est un cinéma particulier que j’aime beaucoup. Il traite de sujet que partout ailleurs personne n’ose, c’est un cinéma vrai et parfois les performances d’acteurs sont excellentes. J’ai parlé de « Printemps, été.. » autre film de Kim Ki-duk et d’ « Oasis » de Lee Chang-dong il y une 10zaine de jours films, film FABULEUX.
J’ai un billet à faire sur « Bad guy » « Secret Sunshine » et « The Housemaid »
J’aime bien le cinéma corée 😉
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Avec ton blog et tes bonnes critiques, je vais découvrir le cinéma coréen avec plaisir. J’aime le cinéma qui « ose »…
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Est-ce que tu as vu un film déjà ?
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J’en ai vu très peu mais tu me donnes envie de m’y replonger. Je me souviens de Poetry, Fantasmes, woman on the Beach, et sans doute d’autres que j’oublie. Je me ferai une petite liste à partir de tes suggestions ici…
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Je n’ai pas vu poetry mais j’ai bien envie de le voir.
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Celui-là est un hymne à la poésie vraiment sublime…
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La médiathèque ne l’a pas et j’arrive pas à le trouver sur internet (gratuitement) j’entends.
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