Une envie

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Dieu et bougies.

J’ai perdu ma mère et mon père s’en est allé.

Déboussolé, j’ai cru que prière allait m’aider.

Indifférence.

Flamme vacille.

Tristesse.

Les barreaux de ma conscience

Prisonnier me tiennent.

Je n’ai peur que de ma solitude.

Discours.

Incantations.

Je cherche Dieu.

Mais l’apaisement est-il aussi simple !

Sur le banc,

Mes oraisons redoublent.

Je crois.

J’ai peur.

Est-il permis de douter ?

Ma foi vacille comme l’air sur la flamme.

Dieu est-il visible ?

J’ai dans le cœur

Une foi invincible

Mais une tristesse indicible.

Les larmes n’éteignent rien

La douleur s’amenuise au fil du temps.

Chaque jour j’use la chaise

La paille a l’empreinte de mes fesses

Les carreaux, celle de mes larmes.

Je dois me faire pardonner.

J’ai failli.

Pensé que,

Puis espéré.

À tout bien réfléchir

Je ne pleure que sur moi-même

Mes doutes,

Mes regrets,

Mes incantations.

Mes vœux,

Mes attentes,

Mes espoirs.

La guerre est finie ?

Le monde est noir, jaune ou blanc ?

Quelle est la couleur de l’amour ?

Je m’aime, tu m’aimes, on s’aime.

Dieu, Mahomet ou Vishnou

Flammes réunies

À l’infini.

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Une envie de participer parce que les mots se bousculent.

 

 

 

 

8 réflexions au sujet de « Une envie »

  1. Un style qui change de ton habitude, j’imaginais déjà une Madonna en sous vêtements dans l’église, ton coté provocant n’est pas au rendez vous, c’est néanmoins un plaisir de te lire sous une forme plus poétique.

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