Dans le zoo d’Asphodèle

Asphodèle est zinzin tout le monde le sait. Elle s’est toquée de cette plante aux fleurs blanches aux stries zinzolin, qu’elle adore. L’asphodèle s’épanouit lorsque le soleil est au zénith.

La femme, l’Asphodèle, je l’apprécie bien plus qu’on ne pourrait le croire même lorsqu’elle affiche un ton docte pour m’expliquer ce qu’est une ziggourat ou une zeuzère.

Je vais vous faire une confidence, elle zozote parfois mais n’allez pas croire pour autant qu’elle soit simplette. Quand elle est zen ce léger handicap ne se remarque pas.

Si l‘occasion vous tente, allez regarder ses photos sur cougar.fr vous serez étonné, notre belle plume ne recule devant rien, peu de zigues lui résiste. Si j’osais je vous rapporterais les commentaires que quelques zigounettes apaisées ont déposé mais je risque de me faire zigouiller, alors …

Je ne suis pas plus zélateur que contradicteur et je laisse les faits se faire. Partager avec Asphodèle son penchant pour le zizi coincoin* est sans danger et elle travaille sans filet. À force d’abuser je l’ai vu zigzaguer, la cuisse incertaine, le regard embrumé, le corps langoureux. Le cocktail d’Asphodèle mélangé au shaker et versé sur un lit de glaçons qu’elle accompagne d’un zeste d’amour aurait sûrement réveillé l’impuissance de Louis XVI, c’est vous dire comme il est difficile d’y résister. Elle et son cocktail sont gouleyants et surprenants, toxiques et pernicieux. Seul souci plus elle en boit plus son zézaiement s’accentue.

En fait, aller chez Asphodèle, c’est faire la fête et qui plus est, c’est une excellente thérapie pour les zygomatiques.

Voir le colosse de Rhodes ou Asphodèle et son shaker sont des envies irrépressibles, l’une est impossible et l’autre à son bon vouloir. Il ne reste qu’à espérer qu’un gentil zéphyr vous conduise dans la bonne direction. Asphodèle, c’est la dextérité, l’ivresse, la bonhomie et en saisir les facettes c’est tout une histoire.

Lorsqu’elle se met au piano, pour mitonner une zarzuela dont elle garde jalousement la recette, c’est magique. C’est un festival pour les yeux comme pour les sens. Elle sait faire naître l’envie, elle sait vous griser et elle sait encore plus vous extasier. La cuisine c’est l’arme secrète à laquelle aucun zigoto n’a résisté.

Sans faire de zèle, allez chez Asphodèle.

Qu’elle soit née l’année du zèbre est l’évidence même, son goût pour les lettres ou pour les belles choses le corrobore. Lion dans le zodiaque occidental, le feu est sa caractéristique et son dynamisme est une légende. À propos de dynamisme elle m’a montré une vidéo dans laquelle elle danse avec les zoulous d’Afrique Australe et pour ce faire, je vous garantis qu’il faut en avoir sous la pédale. Asphodèle est comme le zircon elle brille dans la lumière et résiste à tout.

Pour semer la zizanie je pourrais vous dire que je rêve de la voir nue, allongée sur une peau de zibeline, mais là ma plume serait impuissante à vous conter mon émoi. Je l’imagine me crier : « J-C arrête de faire le zouave. »

Vous pourriez insister, tenter de me corrompre, me tourmenter mais vous n’obtiendrez pas de moi plus de confidences que celles que j’ai bien voulu vous faire. Zéro, rien, nada !

Cependant comme une mésange je zinzinule et comme un zozo j’ai envie de crier :  « Zut ! Je l’avoue Asphodèle je t’aime. »

Pour finir cette série des plumes de l’année, je vous propose de reprendre avec moi :

« Sans faire de zèle, allez chez Asphodèle. Sans faire de zèle, allez chez Asphodèle. »

Un démenti ?  Non, non rien à dire !

P.S.: le zizi coincoin est un cocktail vous trouverez la recette ici 

Les mots qu’il fallait utiliser :

zeuzère OU ziggourat – zélateur – zénith – zen – zéphyr – zigzaguer – zoo – zizanie – zéro – zinzin – zut – zoulou – zeste – zinzolin – zodiaque** – zozoter – zèbre – zouave – zèle – zarzuela.